C’est parti pour la Grèce ! On commence par les Gorges de Vikos.
Ambiance de Ioannina, on voit pas la ville sur la photo
Premier jour en Grèce
Sur le chemin de l’auberge, Louis et moi rencontrons James, un Australien de 18 ans qui fait un tour d’Europe depuis déjà 3 mois, il est sur la fin et rentre le 27 depuis la Crète.
Jorge le fils de Kostas, le tenancier de cette noble boutique, nous accueille chaleureusement. L’auberge est un peu spartiate et serrée mais franchement ça le fait.
Depuis que j’ai planifié mon passage à Ioannina, je prépare la visite des gorges de Vikos. C’est une des merveilles naturelles européennes dont personne n’entend parler. Elles sont recommandées parmi les 10 choses à voir en Grèce par le guide de voyage que m’ont prêté mes grands-parents. Pourtant les bus sont rares pour y aller et en revenir (peut-être 2 ou 3 par jour). Le site n’est pas du tout exploité touristiquement, les Grecs ont pourtant partout des bouteilles d’eau Vikos équivalentes à l’Evian.
Donc première chose que nous recommande Jorge : trouver un endroit pour louer une voiture pour le lendemain.
Louis et moi prenons la main, nous trouvons un loueur très sympa qui nous loue une Toyota pour 40€ la journée.
Satisfait nous allons manger notre premier souvlaki, brochettes de viande porc poulet ou agneau, sous la pluie.
C’est là que je vois la manif en cours. Je vous laisse aller voir l’article suivant !
Gorges de Vikos
Le premier jour, je me rends à l’auberge avec Louis. Je vais discuter avec Kostas, c’est lui qui a tous les filons pour le lendemain. Il note sur ma carte tous les points de vue que nous devons voir et les sentiers que nous pouvons faire. Super le programme est bouclée !
Nous sommes un groupe de 4, James, Louis, moi et Evina, une jeune Grecque que nous avons rencontrée à l’auberge, qui a terminé ses études d’art à Corfou et qui cherche un appartement dans le coin mais qui n’a pas encore visité les gorges de Vikos. Cependant Evina doit visiter un appartement à 10 le lendemain. Nous décidons d’aller voir les gorges de Perama le matin puis de récupérer Evina et d’enchaîner sur les gorges de Vikos.
Je récupère la voiture, les règles sont similaires à celles de la France, simplement la priorité à droite c’est pas trop ça, c’est de la négociation je, il faut presque sortir de la voiture pour discuter.
Je passe rapidement sur la grotte, mis à part qu’on se croirait dans The Last of Us .
Ça résonne
On part pour les gorges de Vikos, on monte par des routes bien balisées. Il faut dire qu’elles sont quand même bien cachées.
Les vaches partout sur la route !
On passe devant un très joli pont médiéval. La région en est remplie.
On se demande comment ça tient debout
On s’arrête et on grimpe les impressionnants escaliers de Vradeto. Ça grimpe beaucoup et on croise les doigts pour que la pluie ne tombe pas. Car c’est une journée de pluie qui a été annoncée à la météo et on entend l’orage derrière nous.
Les terribles escaliers de Vradeto
Finalement on arrive au premier point de vue, le point de vue de Beloi. Et c’est à couper le souffle on se croirait sur Pandora. Et il n’y a personne à part des Suisses et des Australiens.
Photo d’un gros touriste qui ruine le paysage
C’est haut quand même
Malheureusement les nuages viennent recouvrir la vue mais nous offre en même temps un superbe spectacle de vapeurs.
Sur le chemin du retour
Sur le chemin du retour 2
On reprend la voiture pour aller au point de vue Oxya, de l’autre côté du canyon. À l’origine ces deux points de vue étaient utilisés pour que les villages de Monodendri et Kokoli puissent communiquer l’un avec l’autre.
On passe devant un pont à trois arches qui date du début du 19ème siècle
C’est beaucoup plus beau vu d’ici
Mer de nuage
Selfie avec toute l’équipe
Franchement en toute humilité, comment je suis trop BG
On redescend vers Monodendri (“un seul arbre” en grec) joli petit village de montagne, on se rend au monastère de Saint-Parascève. L’ambiance est un peu mystique surtout qu’il est déjà tard.
L’Eglise de Monodendri
Ambiance Jack l’Eventreur
Le monastère et son gardien
Bougies
Brume
Brume 2
On mange des quiches aux épinards et au fromage pour se remettre et on retourne à Ioannina. Je flippe parce que c’est moi qui conduit, il fait nuit, il pleut, les vaches et les chiens habitent la route et il paraît qu’il y des sangliers sauvages qui traversent souvent.
Heureusement, je conduis doucement et on rentre sain et sauf à Ioannina.
Ioannina la touristique
Sinon je n’ai pas encore parlé de la ville en elle-même Ioannina est une ville étudiante établie entre les montagnes et un lac. Une partie de la ville est fortifiée. (oups j’ai pas pris beaucoup de photos)
Le lac et les montagnes vues de l’île du lac
La mosquée de la période ottomane
Je prends le ferry pour aller sur l’île et je visite le musée dédié à Ali Pasha, figure locale intéressante, d’origine albanaise, nommé gouverneur d’Ioannina par le sultan, puis traître, décrit par dans le musée comme terrible mais juste. (il envoie quand même par le fond du lac douze femmes condamnées pour adultère). Je crois que Dumas et Hugo en ont fait son portrait.
La tête d’Ali présentée au sultan
Je passe le dimanche à terminer les articles sur l’Ardèche. Je mange dans un petit café un énorme Baklava, et devinez quoi, un couple grec me l’offre ! Ça a du bon de ressembler à un touriste !
Baklava massif
Je goûte aussi à ma première salade grecque, c’est en fait vraiment tout simple à faire.
Faut rajouter un peu de pain pour que ça tienne au corps